Langage inclusif

Le langage inclusif : un atout pour votre culture d'entreprise.

C'est un fait : le langage façonne nos pensées et nos comportements. En choisissant vos mots avec soin, dans vos communications internes et externes, vous pouvez donc promouvoir une culture inclusive.

Il est scientifiquement prouvé que ce que nous entendons et disons influe sur nos ressentis et nos comportements (1).  Nos mots ont des conséquences, qu'ils soient choisis consciemment ou utilisés arbitrairement. C'est inévitable. Les environnement de travail ne font pas exception et le langage influe sur votre culture d'entreprise.

Malheureusement, il est rare que nous choisissions consciemment nos mots pour faire évoluer les choses dans le bon sens. Mais bonne nouvelle : développer cette nouvelle habitude, ça s'apprend ! Pour les entreprises qui cherchent à attirer une diversité de talents et à devenir plus inclusives, le choix des mots peut être décisif. Mais comment adopter un langage plus inclusif ?

Comprendre l'impact du langage inclusif

Avant toute chose, l'ensemble du personnel, et en particulier les dirigeant·es, doivent prendre conscience des effets du langage. Ensuite, votre organisation doit définir intentionnellement les mots qu'elle souhaite utiliser pour communiquer d’une manière qui parle aux personnes de profils divers. Enfin, vos salarié·es doivent apprendre à écrire en inclusif. Nos habitudes linguistiques ne changeant pas du jour au lendemain, cet apprentissage passe par la pratique, dans un environnement positif et non culpabilisant. C'est ainsi que vous pourrez adopter petit à petit un langage inclusif, et observer des changements dans les interactions entre les personnes. Votre organisation sera alors prête à déployer une culture plus inclusive.

Adressez-vous à tout le monde

Dans certains contexte, le langage peut être décisif

Dans les situations suivantes, l'utilisation de mots soigneusement choisis est particulièrement importante :

  • Offres d'emploi
  • Entretiens d'embauche
  • Feed-backs sur des projets ou des performances
  • Communications internes et externes

Dans ces situations, les destinataires se trouvent dans une position de subordination et sont donc très sensibles aux mots utilisés, souvent sans en avoir conscience. C'est particulièrement vrai pour les talents issus de groupes minorisés, notamment les femmes. L'utilisation irréfléchie du langage dans de telles situations peut avoir un effet dévastateur sur le recrutement et la promotion des talents divers ou sur la mise en place d'une culture inclusive.

En choisissant soigneusement vos mots, vous pouvez promouvoir l'équité et montrer ouvertement que les personnes de profils divers sont invitées à participer en déployant leur plein potentiel.

Certaines formulations peuvent avoir des effets inconscients. C'est ce qu'ont montré plusieurs études sur les offres d'emploi (voir résumé ici). Par exemple, les mots « spécialiste » et « expérience solide » dans une offre d'emploi peuvent dissuader, inconsciemment, les femmes, mêmes si elles sont spécialisées et expérimentées dans le secteur concerné. Les femmes n'étant pas habituées à entendre ces mots pour les décrire,  elle ne se reconnaissent pas dans ce type de langage.

Dans toutes ces situations, il est donc nécessaire d'utiliser un langage qui n'exclut personne afin de créer des conditions de concurrence équitables. Il est également essentiel de connaître les effets inconscients de nos mots.

Le langage inclusif – une vraie opportunité

Aujourd'hui encore, le langage inclusif est sous-estimé dans les stratégies déployées par les entreprises pour favoriser la diversité et l'inclusion. Il est temps de reconnaître ses effets, conscients et inconscients. Pour créer une culture inclusive et ouverte aux personnes de profils divers, nous devons choisir soigneusement nos mots. Faire l'impasse sur le langage inclusif, c'est entretenir des environnements de travail qui excluent.

 


 

Si vous recherchez un outil d’aide à la rédaction en langage inclusif, essayez Witty gratuitement. Witty détecte des mots non inclusifs, explique d’où vient le biais grâce au micro-learning, et propose des alternatives inclusives en temps réel. 

 


Sources:

(1) Stefanie Schramm, Claudia Wüstenhagen, "Das Alphabet des Denkens, Wie Sprache unsere Gedanken und Gefühle prägt", Rowohlt Verlag, 2014

 

Nadia Fischer

CEO & Co-founder Witty Works | Speaker on bias in language and business | Expert business development, sales, product strategy | Evangelist for Diversity, Equity, Inclusion, and Belonging

icon-mailing

Plongez dans l'univers de la diversité et l'inclusion grâce à notre newsletter hebdomadaire.

Articles récents

Pourquoi les formations à la diversité ne sont-elles pas suffisantes ?

Pourquoi les formations à la diversité ne sont-elles pas suffisantes ?

Explorez les limites des formations traditionnelles à la diversité et aux biais cognitifs. Découvrez comment des outils comme Witty peuvent...

Le langage inclusif : un atout pour votre culture d'entreprise.

Le langage inclusif : un atout pour votre culture d'entreprise.

C'est un fait : le langage façonne nos pensées et nos comportements. En choisissant vos mots avec soin, dans vos communications internes et...

Langage non genré en français

Langage non genré en français

En français, le masculin est utilisé par défaut. Pourtant, ce masculin dit « générique » est loin d’inclure tout le monde.